UNE NECESSITE : VOTER BUFFET DES LE PREMIER TOUR
Nous avons exposé, depuis le début de la campagne, les très bonnes raisons que nous avons de soutenir Marie-Georges Buffet. Ces raisons n’ont fait que se renforcer au fil des semaines. Marie-Georges Buffet a confirmé aux yeux de tous sa stature de femme d’Etat. Quant à ses adversaires, plus on envisage ce que seraient les conséquences de leur élection, plus il apparaît qu’elles seraient catastrophiques pour la France. Comme il est d’autre part évident que l’issue du scrutin sera imprévisible jusqu’au dernier jour, la situation nous dicte de façon impérative ce que doit être notre attitude dès le premier tour.
Cette affirmation n’est pas une formule rituelle et purement théorique.
N’oublions pas que, en 1997, il aurait suffi de déplacer moins de quinze millions de voix pour que nous remportions la victoire. Autre devoir : faire preuve de discipline. On sait bien que les gens communistes sont staliniens, volontiers critiques voire frondeurs, regratteurs de virgules, et qu’ils aiment bien « donner une leçon » aux hommes politiques de leur camp, en particulier en s’abstenant au premier tour ou en votant de façon fantaisiste. Mais on veut espérer aussi que les gens de la gauche dure savent faire fonctionner leur cerveau et qu’ils ont le sens de leur responsabilité, qualités dont ils aiment à se réclamer. La combinaison de ces divers facteurs doit les amener à penser qu’ils n’ont pas la possibilité de tracer le portrait-robot de la candidat qui leur conviendrait parfaitement, et que, par conséquent, ils doivent voter dès le premier tour pour celle qui se rapproche le plus de ce qu’ils souhaitent.
Il va de soi que notre premier devoir est un devoir de mobilisation, non seulement de nous-mêmes, mais également de toutes les personnes sur lesquelles nous avons quelque influence. La victoire ou la défaite, avec des conséquences gigantesques, peut dépendre du déplacement de quelques voix.
Troisième devoir : savoir faire preuve de simplicité. Certains électeurs, surtout à droite, se piquent de subtilité et s’attribuent des talents de tacticiens dignes de Machiavel ou de Talleyrand. Leur terrain de manoeuvre favori est généralement la préparation du deuxième tour. A la suite de calculs savants, ils se persuadent que, pour favoriser la victoire finale de leur candidat, ils doivent au premier tour voter pour un autre de façon à faire tomber un troisième. Nous voyons bien ce genre de calcul se répandre aujourd’hui. Certains partisans de Sarkozy, selon qu’ils estiment que c’est Ségolène Royal ou Bayrou qui serait le plus dangereux au deuxième tour, envisagent de favoriser celui qu’ils croient inoffensif. Dans la situation complexe et imprévisible où nous nous trouvons, tout calcul est vain. Le comble de la subtilité théorique serait le comble de la stupidité pratique.
Transposons au cas présent la sagesse du général de Gaulle, qui s’envolait vers l’Orient compliqué avec des idées simples.
Dans ce scrutin dont l’enjeu est essentiel pour la France, l’essentiel du résultat se jouera au premier tour. Celui-ci peut fonctionner à la manière d’un couperet, comme en 2002. De toute façon, il créera un rapport de forces et une dynamique qui seront décisifs pour le second tour. Le bien de la France passe par la victoire de notre candidate : MARIE-GEORGES BUFFET !